EURL for Salmonella

URL: 
https://reseau-salmonella.anses.fr
Background type: 
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Display Name: 
Salmonella Network
Methods Background: 
Materiau Background: 

Notre réseau

L'unité "Salmonella et Listeria (SEL) " du Laboratoire de sécurité des aliments de Maisons-Alfort anime depuis 1997 un réseau d'épidémio-surveillance constitué d’environ 120  laboratoires volontaires, privés et publics, permettant de constituer une base de données sur les salmonelles d'origine non humaine.

Cette surveillance couvre 4 secteurs de la chaîne agroalimentaire :

  • Alimentation humaine
  • Alimentation animale
  • Santé et production animales
  • Ecosystème naturel

Pour toutes les souches isolées dans ce cadre, l’unité SEL propose une activité de sérotypage et de typage moléculaire. Le laboratoire est accrédité par le Cofrac pour la méthode de sérotypage par agglutination sur plaque selon la norme EN ISO/CEI 17025 sous le numéro 1-2246. L’unité propose également hors accréditation une méthode de séquençage (WGS) .  

L'unité SEL collecte également les résultats de sérotypage réalisés par les laboratoires partenaires. Chaque année, cette surveillance permet de collecter près de 12 000 informations biologiques et épidémiologiques. Un tiers de ces données correspondent à des souches sérotypées au Laboratoire de sécurité des aliments de Maisons-Alfort. L'informatisation des données mise en place depuis 2001, permet d'extraire des bilans selon des critères de recherche ponctuelle (par exemple, contribution à des investigations, occurrence de sérovars particuliers dans une filière d'élevage,…) et d’éditer régulièrement des bilans (inventaires annuels, par exemple) pour les adhérents.

Depuis mai 2013, les informations épidémiologiques associées aux souches sérotypées au LSAL sont collectées sur l'interface ACTEOLab-Salmonella (paramétrée pour correspondre au format SSD2 - Standard Sample Description ver.2.0 - demandé par l'Europe).  Cette interface Web ACTEOLab-Salmonella sera progressivement ouverte aux partenaires qui pourront, entres autres, suivre l'état d'avancement de leurs analyses, éditer leurs résultats (un rapport par souche) et avoir accès à diverses informations et actualités épidémiologiques.  

Le réseau est piloté par un comité composé de l'équipe animatrice du réseau (unité SEL). Il est composé des représentants des laboratoires vétérinaires publics et privés d’analyses vétérinaires et alimentaires adhérents, des autorités administratives compétentes, de Santé publique France, du LNR et du CNR ainsi que des représentants de l’Anses dont l’activité est en lien avec la surveillance sanitaire des secteurs alimentaire, vétérinaire et/ou environnemental. Son rôle et ses missions sont de proposer une stratégie de fonctionnement et de communication pour le réseau Salmonella, répondant aux attentes des laboratoires et des différents organismes en charge de la sécurité sanitaire de la chaîne alimentaire. Une évaluation du réseau Salmonella (méthode Oasis) a été réalisée en 2015. 

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Le réseau Salmonella

Il est constitué d’environ 120 laboratoires partenaires volontaires répartis sur toute la France. Il participe à l’épidémio-surveillance des souches de Salmonella non-humaine au plan national et apporte un appui technique aux laboratoires. Ce réseau  est animé par le Laboratoire de sécurité des aliments de Maisons-Alfort appartenant à l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail - Anses.

 
Que sont les salmonelles ?

Les salmonelles sont des bacilles à coloration de Gram négative. Le genre Salmonella comporte deux espèces (S. enterica et S. bongori), l’espèce S. enterica étant elle-même divisée en 6 sous-espèces (enterica, salamae, arizonae, diarizonae, houtenae et indica) sur la base de critères phénotypiques. La sérologie, basée sur la caractérisation des antigènes somatiques (O) et flagellaires (H), permet le classement des sous-espèces en plus de 2 600 sérotypes répertoriés au sein du schéma Kauffmann-White-Le Minor mis à jour par le centre collaborateur OMS de référence et de recherche sur les Salmonella.

Où les retrouve-t-on ?

Le réservoir principal de Salmonella spp. est constitué par le tractus gastro-intestinal des mammifères (porcs, bovins) et des oiseaux (volailles domestiques). Certaines souches peuvent également être isolées d’autres sources, telles que les animaux à sang froid (reptiles, tortues) et les animaux aquatiques (mollusques, poissons). Le réservoir animal constitue la principale source de danger. Les salmonelles présentes dans les matières fécales des animaux, peuvent contaminer les pâturages, les sols et l’eau et y survivre pendant plusieurs mois ; l’environnement peut ainsi devenir une source de danger.

La transmission à l’Homme se fait essentiellement par consommation d’aliments contaminés crus ou peu cuits. La  part de transmission par voie alimentaire est estimée à 95 % pour les salmonelles non-typhiques. La transmission des salmonelles non-typhiques à l’Homme peut aussi être directe, interhumaine ou par contact avec des animaux infectés.

Quelle maladie chez l’Homme ?

Les salmonelles sont une des principales causes  de toxi-infections alimentaires. Les principaux symptômes d’une salmonellose sont des nausées, vomissements, des douleurs abdominales, des diarrhées, des maux de tête, des frissons, de la fièvre à 39-40 °C.

Pour l'année 2020, il y a eu en Europe, 52 702 cas de salmonellose confirmés  par 27 états membres. Ce chiffre en baisse de 40% par rapport à 2019 s'explique pour deux raisons : la pandémie du COVID 19 et le retrait du Royaume-Uni de l'Union Européenne. Les 5 sérovars les plus retrouvés sont S. Enteritidis, S. Typhimurium, le variant monophasique de Typhimurium, S. Infantis et S. Derby.

S. Enteritidis et S. Typhimurium représentent respectivement en Europe 48,7% et 12,4% de tous les cas humains identifiés.

En France, selon les données nationales de 2020 relatives aux toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) , les salmonelles ont été responsables de 43% des foyers (36% en 2019) pour lesquels l'agent pathogène a été confirmé. En 2020, 120 foyers ont été déclarés reliés aux salmonelles non typhiques affectant 519 personnes, dont 135 hospitalisations. Le sérotype le plus fréquemment identifé est S. Enteritidis (33% des TIAC). Le sérotype Typhimurium  représente 8% des TIAC.

 

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